Le pas métallique d'un cheval se fit entendre sur le chemin menant à la carrière. Un pas actif. Il s'agissait de celui de Rossignol, un étalon blanc pourvu de très bons potentiels. Sur son dos était monté un vieil homme, aux traits tirés, fatigués, forgés par le travail, par un dur labeur. Il tenait les rênes longues, laissant l'étalon libre de se détendre convenablement. A ses côtés marchait un palefrenier qui avait accepté de l'accompagner afin de lui monter des barres.
Dominique était habillé sobrement, un pantalon noir et une veste de la même couleur, sans bombe et avec des gants de cuir noir, collants à la peau. Il avait prit une petite cravache, qui semblait avoir déjà bien vécue. Quand à Rossignol, il avait un tapis brun et des protections de cuir noir, assorties avec la selle mixte, et le filet, merveilleusement bien taillé.

Le couple pénétra dans la carrière, et, ayant déjà pas mal marcher avant de venir ici, Dominique ajusta les rênes, se redressant et fermant les doigts en refermant les jambes pour demander à Rossignol la mise sur la main accompagnée de l'engagement des postérieurs, que l'étalon exécuta. Le courant de confiance qui circulait entre les deux était très fort, à eux deux, ils ne faisaient qu'un. Ils n'étaient qu'un centaure. Au bout de quelques bonnes minutes de pas, alternant les cercles, voltes, épaules en avant et changements de mains, le vieil homme demanda par une discrète aide de jambe un départ au trot sur des rênes tendues. L'étalon gris resta en place et engagé, adoptant un trot élastique et aérien, plaçant sa ligne de dos. Dominique alterna voltes et cercles, en incurvant avec grâce l'étalon, par des aides très peu visibles. Les postérieurs du cheval étaient sous lui, et il couvrait parfaitement sa trace, allant même jusqu'à se méjuger. Au bout de plusieurs exercices d'assouplissements, changements de mains et transitions inter-allures et d'allure à allure, l'homme repassa l'étalon au pas, puis le laissa souffler, en profitant pour ressangler.
Après un temps de récupération adapté à l'effort, il reprit les rênes après une petite caresse, redemandant un, pas engagé, actif et une ligne de dos placé, sur un angle tête-encolure fermé. Sur ce pas impulsif, il plaça ses aides de départ au galop à droite, auxquelles l'étalon répondit à merveille, poussant sur ses postérieurs. Le beau gris galopait aériennement, souplement et élastiquement. Dominique était, quand à lui, en équilibre très proche de sa selle et accompagnait l'étalon, altérnant cercles et voltes. Après quelques temps, il demanda un changement de main, couronné par un changement de pied de ferme à ferme. L'étalin savait changer de pied en l'air, mais Dominique ne le jugeait pas asser échauffer. A l'autre main, il refit la même chose, pour finir par repasser au pas et laisser les rênes longues à l'étalon sur une caresse.
Il attendit que le palefrenier lui mette des barres. Il lui plaça une croix à 80 cm au milieux, forçant Rossignol à monter les épaules, puis un verticla à 1m plus loins et un oxer à 1m10 au point culminant et large de 1m20. Rien d'énorme, mais c'était sufisant pour l'échauffement.